{"url":"https://www.zooplus.be/magazine/cheval/sante-et-bien-etre-du-cheval/dermite-estivale-cheval","title":"Dermite estivale chez le cheval","mag_id":390654,"is_single":true,"cat_name":"Cheval","sub_cat_id":157236,"sub_cat_name":"Santé et bien-être du cheval","cat_id":157235}
Connue pour toucher notamment les races nordiques comme les Islandais ou les poneys Shetland, la dermite estivale est une affection cutanée inflammatoire qui peut pourtant concerner bien d'autres chevaux. Pour en savoir plus sur l'apparition et le traitement de cette maladie qui peut affecter le bien-être de votre cheval, lisez l’article suivant.
Symptômes : comment la dermite estivale se manifeste-t-elle ?
La dermite estivale provoque des lésions cutanées qui s’enflamment, suintent et évoluent en plaies. Le cheval se gratte et se mordille alors intensément les zones atteintes, provoquant la chute des poils. Les bases de la crinière et de la queue sont les plus souvent touchées.
Si des germes pénètrent dans ces plaies, ces dernières risquent de s’infecter. L’infection entraîne alors la formation de pus et l’aggravation de l’inflammation. Lorsque de grandes surfaces de peau sont concernées, cette affection, parfois également appelée gale d’été, peut devenir très douloureuse pour le cheval.
Au fil des années, les symptômes peuvent réapparaître et s’aggraver à la suite de nouvelles piqûres.
Diagnostic : comment déterminer si un cheval souffre de cette maladie ?
Pour un diagnostic précis, une consultation vétérinaire est indispensable. En attendant, vous pouvez également lui transmettre une photo des lésions pour avoir un premier avis. En effet, les signes de la dermite estivale, comme Les zones enflammées et dégarnies, sont généralement reconnaissables d’un simple coup d’œil par un spécialiste.
Pour confirmer le diagnostic, il est possible de réaliser certains tests, comme une biopsie cutanée ou un test sérologique qui permet de détecter une sensibilisation du système immunitaire à certains allergènes.
Traitement : comment soigner la dermite estivale ?
Pour soulager les démangeaisons d’origine allergique et calmer l’inflammation cutanée, le vétérinaire peut prescrire des glucocorticoïdes comme la cortisone. Si une infection est détectée dans les plaies, un traitement complémentaire sera mis en place : antibiotiques contre les bactéries ou antifongiques en cas de champignons.
En parallèle, il est essentiel de soigner quotidiennement les lésions, surtout lorsqu’il fait chaud. Nettoyez délicatement les zones irritées à l’eau claire, et utilisez des produits antiseptiques spécifiques pour les plaies plus importantes.
Même si les zones dégarnies et la quantité de poils qui tombent peuvent être impressionnantes, il ne faut pas empêcher totalement le cheval de se gratter. Le priver de cette possibilité risquerait d’augmenter son stress, déjà élevé en période de crise allergique. Enfin, si votre vétérinaire le juge possible, un traitement naturel à base de plantes, d’huiles essentielles ou d’ingrédients apaisants peut être envisagé pour soulager les démangeaisons, à condition qu’il ne présente aucun risque dangereux pour la peau ou la santé du cheval.
Prodiguer les bons soins est essentiel pour préserver la santé de votre cheval.
La bonne alimentation
La dermite estivale puise dans l’énergie de votre cheval. Une alimentation équilibrée et riche en nutriments est donc essentielle. Veillez à lui apporter suffisamment de minéraux, de vitamines (notamment A et B), ainsi que d’oligo-éléments comme le cuivre, le zinc et le sélénium.
Causes : qu’est-ce qui provoque cette affection cutanée chez le cheval ?
La dermite estivale est une allergie de type I, déclenchée par la salive de certains moustiques. Cette réaction allergique provoque de fortes démangeaisons. Si le cheval se gratte beaucoup, des plaies peuvent apparaître, ce qui peut entraîner des infections bactérielles ou fongiques secondaires.
Cette maladie est particulièrement fréquente en été, lorsque les journées sont chaudes et les moustiques nombreux. Mais d’autres facteurs peuvent également entrer en jeu : augmentation du taux d’ozone, alimentation trop riche (une herbe trop grasse par exemple), le stress ou certains antécédents médicaux (comme la fourbure ou la maladiede Cushing).
Enfin, des études ont montré que certaines races, comme les poneys Shetlands, présentent une prédisposition génétique à développer cette affection.
Pronostic : quelles sont les chances de rétablissement ?
En cas d’infection des plaies ou de réaction allergique intense, le traitement peut s’étendre sur plusieurs semaines. Toutefois, si la dermite estivale est prise en charge rapidement, le pronostic reste généralement favorable.
Prévention : protéger son cheval de la dermite estivale
Pour protéger votre cheval contre la dermite estivale, vous devez limiter autant que possible les piqûres d’insectes. Des couvertures anti-mouches adaptées à la vie au pré, des moustiquaires sur les ouvertures de l’écurie et des sprays répulsifs sont autant de moyens efficaces pour limiter l’exposition aux moustiques.
Si votre cheval vit en extérieur, veillez à ce qu’il dispose de zones ombragées, que ce soit grâce à un abri, de grands arbres ou des haies épaisses.
Enfin, si vous envisagez d’acquérir un cheval islandais ou un poney Shetland, il peut être judicieux de vérifier l’absence de prédisposition génétique à la dermite estivale avant l’achat.
Remarque : afin de préserver la santé de votre cheval, notamment de certaines maladies contagieuses, n’oubliez pas de suivre le calendrier des soins préventifs, comme les vermifuges et les vaccins.
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