La vitesse et l’agilité distinguaient également les ancêtres du berger belge, qui étaient déjà élevés comme chiens de travail par les bergers et les fermiers. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, il y avait en Belgique un grand nombre de chiens de troupeau et de bouvier qui étaient accouplés entre eux, malgré leurs caractéristiques physiques différentes. Seule leur aptitude au travail était prise en compte dans les élevages.
En 1981, le tout nouveau « Belgische Schäferhundeklub » (« club des bergers belges ») mit une fin à ces reproductions « désordonnées ». Dès lors, un premier standard différenciait les chiens de troupeau belges selon trois types de fourrure : durs, courts et longs.
Au cours de l’histoire du berger belge, il y a toujours eu des désaccords entre les éleveurs à propos des différentes couleurs et variétés. Les variantes de pelage reconnues ont changé de nombreuses fois au cours de la dernière décennie, avant d’en arriver aux quatre types actuels, qui ont été nommés d’après des lieux en Belgique. Aussi controversée que soit l’apparence de la robe, les éleveurs de bergers belges ont cependant toujours été d’accord sur le caractère, la morphologie et les aptitudes recherchés chez ce chien.
L’élevage des bergers belges de nos jours
Depuis la standardisation de la race, les différents types ne peuvent plus être croisés. Les éleveurs ne se concentrent ainsi généralement que sur un type : Malinois, Laekenois, Tervueren ou Groenendael. Le premier type est le plus répandu. Cependant, contrairement à son congénère allemand, le berger belge est une race que l’on croise assez rarement. Trouver un éleveur convenable près de chez vous ne sera donc pas chose facile.