Le système nerveux de nos chiens, tout comme leurs autres organes, peut être affecté par certaines maladies. Mais comment repérer les signes des troubles neurologiques ? Suels sont les plus fréquents chez le chien ? Et comment préserver la santé de votre chien ? Lisez l’article suivant pour y voir plus clair sur les maladies neurologiques du chien.
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La visite chez le vétérinaire commence toujours par un échange avec le propriétaire.
Les troubles du système nerveux peuvent avoir des origines très différentes et provoquer toutes sortes de symptômes. Quelle que soit la cause, ils ne sont jamais à prendre à la légère : certaines maladies peuvent mettre la vie de votre chien en danger. Si vous remarquez des signes inhabituels, mieux vaut consulter un vétérinaire sans tarder.
Les signes d’une maladie nerveuse chez le chien peuvent être très différents selon l’origine du trouble. Et bien souvent, les symptômes seuls ne suffisent pas à identifier précisément la maladie. C’est pourquoi il est essentiel de consulter un vétérinaire si votre chien présente l’un des signes suivants :
Seul un vétérinaire pourra, grâce à des examens appropriés, poser un diagnostic et identifier la cause exacte du problème.
Malheureusement, la liste des maladies nerveuses chez le chien est longue. Et pour compliquer les choses, certaines affections qui touchent d’autres organes peuvent aussi provoquer des symptômes neurologiques. Une hernie discale ou une tumeur, par exemple, peuvent entraîner une paralysie.
Voici quelques-unes des maladies nerveuses les plus fréquentes chez le chien :
Il existe plusieurs formes d’épilepsie chez le chien. Dans le cas de l’épilepsie idiopathique (la forme dite « primaire »), aucun trouble cérébral n’est détecté. Mais des crises peuvent aussi être déclenchées par un dysfonctionnement cérébral lié à une autre maladie, comme une infection, une intoxication ou une tumeur.
Face à une crise, la priorité est de garder votre calme. La scène peut être impressionnante, mais restez près de votre chien pour le rassurer, tamisez la lumière si possible, et veillez à ce qu’il ne se blesse pas.
N’essayez jamais de lui donner un médicament par voie orale pendant la crise : il n’a plus le contrôle de sa mâchoire et pourrait vous mordre sans le vouloir. Une fois la crise passée (et si votre chien n’est pas déjà sous traitement), contactez rapidement votre vétérinaire.
La hernie discale est une autre cause fréquente de troubles neurologiques. Les disques intervertébraux, situés entre les vertèbres, peuvent se déplacer et comprimer la moelle épinière. Selon sa gravité, la hernie provoque des symptômes allant de douleurs et troubles de la coordination jusqu’à une paralysie complète.
Un choc à la tête peut endommager le cerveau de votre chien : on parle alors de traumatisme crânien. Ce type de blessure peut entraîner des troubles de la conscience, des difficultés à bouger, une somnolence anormale, un ralentissement du rythme cardiaque ou encore des réactions pupillaires inhabituelles. Si vous observez ces signes, emmenez votre chien chez le vétérinaire sans attendre, en veillant à le transporter doucement et dans le calme.
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Certaines infections virales peuvent affecter le système nerveux des chiens. Voici les principales à connaître :
Certains parasites peuvent également avoir un impact sur le système nerveux du chien. C’est notamment le cas de la mouche du cerf, un insecte hématophage qui peut piquer les chiens lors de promenades en forêt. Dans de rares cas, sa piqûre peut provoquer une réaction inflammatoire intense, voire des troubles nerveux localisés, comme des douleurs persistantes ou des changements de comportement.
Les perspectives de guérison dépendent fortement de la nature de la maladie neurologique.
L’épilepsie, par exemple, ne se guérit généralement pas, mais elle peut être bien contrôlée grâce à un traitement adapté.
En cas de hernie discale, les chances de récupération sont aujourd’hui plutôt bonnes, qu’on opte pour un traitement médical ou une intervention chirurgicale.
En revanche, lorsque l’origine est virale, le pronostic est malheureusement souvent sombre, ces maladies étant, dans la plupart des cas, fatales.
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