{"url":"https://www.zooplus.be/magazine/chien/races-de-chien/bouvier-dappenzell","title":"Bouvier d'Appenzell","mag_id":385957,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":3604,"sub_cat_name":"Races de chien","cat_id":3603}
Le bouvier d’Appenzell n’est pas un chien de salon. Originaire de la région suisse d’Appenzell, cette race de chien de ferme et de berger déborde d’énergie. Avec un maître sportif qui lui offre suffisamment d’exercice, ce compagnon rustique qui ne manque pas de voix peut aussi s’épanouir pleinement comme chien de famille.
Apparence : à quoi ressemble un bouvier d’Appenzell ?
Dès le premier regard, on perçoit chez ce chien de race une assurance naturelle et un tempérament vif. Ses mouvements agiles et son regard malicieux en disent long sur sa personnalité. Et lorsqu’il se met à aboyer de sa voix claire et puissante, il peut être sûr d’inspirer le respect.
Une silhouette bien proportionnée
De taille moyenne et presque carré dans ses proportions, le bouvier d’Appenzell présente une allure équilibrée. Ses yeux en amande, petits et légèrement obliques, vont du marron clair au marron foncé. Sous son cou court et musclé, on remarque une poitrine large et profonde, marquée par un avant-poitrail solide. Sa queue épaisse et bien fournie se recourbe en anneau au-dessus du dos, une particularité propre à la race.
Quelle est la taille du bouvier d’Appenzell ?
La taille du corps athlétique du mâle varie entre 52 et 58 centimètres au garrot. Les femelles sont un peu plus petites, entre 50 et 54 centimètres. Le standard ne précise pas de poids exact, mais il se situe généralement entre 25 et 32 kilos.
Une race tricolore
Son pelage dur présente une couleur de base noire, agrémentée de marques blanches et brun-rouges bien réparties. Une bande blanche s’étend du sommet du crâne jusqu’au museau, puis du menton à la poitrine, un motif qui lui vaut en Suisse le surnom affectueux de Blässi (en français « petite tache sur la tête »). Les extrémités des pattes et la pointe de la queue sont également blanches. Outre la robe noire classique, une variante brun havane est aussi reconnue.
Son poil de couverture, court, dur et brillant, est doublé d’un sous-poil dense, offrant à ce chien de montagne une excellente protection contre les intempéries.
Quelle est la différence entre le bouvier d’Appenzell et le bouvier de l’Entlebuch ?
À première vue, la queue fait la différence : celle du bouvier de l’Entlebuch est droite et tombante, parfois écourtée, tandis que celle du bouvier d’Appenzell se recourbe nettement sur le dos. Le bouvier de l’Entlebuch est également un peu plus petit. Enfin, seul le bouvier d’Appenzell peut arborer une robe brun havane.
Une ligne blanche s’étend du sommet du crâne jusqu’au museau.
Caractère : un chien fidèle au tempérament énergique !
Rassembler un troupeau de 200 bêtes sur un vaste terrain ? Pas de souci pour ce chien de berger originaire d’Appenzell. Agile, endurant, toujours en mouvement, il n’est pas du genre à rester couché sans rien faire. Son instinct de garde infaillible, sa fidélité et son courage en font un excellent chien de protection. Il n’hésite pas à attraper une patte ou une jambe de bétail qui s’éloigne trop, ce qui lui vaut parfois une réputation d’être un peu brusque.
Un lien étroit avec son maître
Le bouvier d’Appenzell est intelligent et doté d’un sens de l’observation remarquable. Empathique, il perçoit rapidement les gestes et expressions de son humain et réagit avec justesse. Malgré son tempérament bien affirmé, il est très sociable et entretient un lien fort avec sa famille. En revanche, il peut se montrer réservé, voire peu tolérant, avec ses congénères, d’où l’importance d’une socialisation précoce.
Le bouvier d’Appenzell aboie-t-il beaucoup ?
Oui, cette race est connue pour aboyer haut et fort. Vigilant, ce bouvier veille fièrement sur la maison et la ferme. Que ce soit pour jouer, signaler une présence ou simplement exprimer son enthousiasme, l’Appenzell ne se fait pas prier pour donner de la voix. On ne peut cependant pas le qualifier de « chien aboyeur » au sens péjoratif : il ne fait que remplir son rôle, tel qu’il le fait depuis des générations. Avec une éducation cohérente, ses aboiements peuvent être contrôlés.
L’Appenzell a-t-il l’instinct de chasse ?
Non, cette race n’a pas un instinct de chasse très développé. Cela ne veut pas dire qu’il ne se lancera jamais sur une piste ou après un lapin, surtout s’il s’ennuie ou qu’il ne se dépense pas assez. Les Appenzells qui ne sont pas suffisamment stimulés sont ceux qui risquent le plus de s’y adonner.
L’Appenzell est-il affectueux ?
Cela dépend de sa personnalité et de ses expériences de vie. Mais dans l’ensemble, la plupart des Appenzells aiment les moments câlins avec leur humain.
Comment éduquer un bouvier d’Appenzell ?
Le bouvier d’Appenzell est intelligent, obéissant et curieux, mais il a aussi l’habitude de réfléchir par lui-même. En bon chien de berger, il sait par exemple reconnaître une vache étrangère dans son troupeau et la repousser sans qu’on le lui dise. Bien stimulé physiquement et mentalement, il se montre réceptif à l’éducation, à condition qu’elle soit patiente, ferme et cohérente.
Pour l’aider à comprendre les règles dès le départ (et notamment canaliser ses aboiements enthousiastes), il est essentiel d’être clair.e et régulier.e dans vos consignes. Une école canine peut aussi se révéler bénéfique. Mais avant tout, ce qui favorise une belle relation avec ce chien vif et attachant, c’est la patience, la confiance et le plaisir de partager son quotidien.
Soins : comment entretenir son bouvier d’Appenzell ?
Côté entretien, le bouvier d’Appenzell ne demande pas grand-chose. Un brossage de temps en temps suffit pour entretenir son poil court. Un peu plus fréquent en période de mue, il permet de limiter la chasse aux poils dans toute la maison.
Vous trouverez des conseils utiles pour apprendre à bien prendre soin de son chien, notamment concernant les soins dentaires, le nettoyage des oreilles et le coupage des griffes dans la rubrique Santé et bien-être du chien du magazine de zooplus.
Le bouvier d’Appenzell est-il un chien de famille ?
En règle générale, l’Appenzell s’intègre bien à la vie de famille. Sociable et joyeux, il adore jouer et se dépenser avec les enfants. Attention toutefois aux jeunes chiens un peu trop enthousiastes qui peuvent, par jeu, attraper une jambe comme ils le feraient avec du bétail, un comportement à corriger dès le départ.
Ce chien suisse s’entend généralement bien avec les autres animaux du foyer, comme les chats. Il peut se montrer méfiant envers les étrangers, mais sans agressivité. Son instinct protecteur reste très présent, et il n’hésitera pas à intervenir en cas de danger réel, un point à garder en tête en cas de visites à la maison.
Avec sa loyauté, son énergie et son instinct de gardien, il fait le bonheur des familles sportives en quête d’un compagnon aussi actif qu’attachant.
Les Appenzells sont-ils adaptés aux débutants ?
Ce ne sont pas les chiens les plus simples pour une première adoption. Leur caractère autonome, leur besoin constant d’activité et leur tempérament territorial exigent un minimum d’expérience. Leur instinct de garde et leur tendance à aboyer peuvent aussi poser problème s’ils ne sont pas bien canalisés.
Cela dit, un débutant motivé, bien informé et prêt à impliquer ce chien dans une vie rurale active (comme la garde de troupeaux), peut s’en sortir avec l’aide de professionnels ou d’associations spécialisées.
Un bouvier d’Appenzell peut-il rester seul ?
Ce chien a besoin d’un lien fort avec sa famille et supporte mal la solitude. Avec une éducation adaptée, il peut rester seul quelques heures de temps en temps, mais cela ne doit pas devenir une habitude. Le bouvier d’Appenzell n’est pas fait pour vivre isolé ou en chenil : il a besoin de contacts, d’activité et d’attention.
Activités : l’Appenzell a-t-il besoin de beaucoup d’exercice ?
Initialement élevé pour accompagner paysans et bergers suisses dans leurs tâches quotidiennes, le bouvier d’Appenzell a conservé une énergie de travail remarquable. Son besoin d’activité, son endurance et sa vivacité d’esprit en font bien plus qu’un simple chien de garde : c’est le véritable couteau suisse des chiens d’utilité.
Une vraie pile électrique
Le bouvier d’Appenzell n’est clairement pas un chien pour pantouflards ! Avec son tempérament alerte et sa grande endurance, il a besoin d’un maître aussi actif que lui. Une petite balade rapide ne suffira pas : ce compagnon dynamique demande au moins deux à trois heures d’activité par jour. Idéalement, cela inclut de longues promenades, des séances de jeux et éventuellement des sports canins.
Quels sports canins pour le bouvier d’Appenzell ?
Pour canaliser son énergie et remplacer les tâches de conduite de troupeaux, plusieurs disciplines sportives lui conviennent parfaitement :
Mais ce n’est pas tout : vélo, canicross, longues randonnées… ce chien polyvalent est toujours partant pour une nouvelle aventure. Il se montre également performant dans des rôles plus spécialisés, comme chien d’avalanche, chien sanitaire ou même chien de thérapie.
Origines : un chien de garde originaire des Alpes suisses
Le caractère et l’apparence du bouvier d’Appenzell ne doivent rien au hasard : ils ont été façonnés par les exigences de son environnement d’origine. Comme son nom l’indique, il est originaire des Alpes suisses et s’est développé au gré de la vie paysanne pour devenir un parfait conducteur et gardien du bétail.
Un compagnon de ferme polyvalent
À l’origine, ce sont les paysans de la région d’Appenzell qui ont sélectionné et élevé ces chiens pour leur efficacité au quotidien. Conduite du bétail, garde de la ferme, protection des biens : le bouvier d’Appenzell était sur tous les fronts. Dès 1853, sa polyvalence a été saluée dans l’ouvrage Tierleben der Alpenwelt, qui décrivait déjà ses qualités exceptionnelles. C’est Max Sieber, maître forestier suisse, qui joua un rôle déterminant dans la reconnaissance de la race. À la fin du XIXème siècle, il proposa les premières caractéristiques officielles du bouvier d’Appenzell à la Société cynologique suisse.
Une reconnaissance officielle
En 1898, huit bouviers d’Appenzell furent présentés pour la première fois dans une exposition canine internationale, dans une nouvelle catégorie consacrée aux chiens de bouvier. Le professeur zurichois Albert Heim, géologue passionné de cynologie, prit alors le relais. Grâce à son engagement pour les bouviers suisses et en particulier l’Appenzell, le premier club de race fut fondé en 1906, avec pour mission de promouvoir l’élevage ciblé de la race tout en préservant et en encourageant les qualités naturelles de ce chien de ferme. En 1914, il fixa le premier standard officiel du bouvier de l’Appenzell.
Une race encore rare
De nos jours, le bouvier d’Appenzell fait partie intégrante des chiens de bouvier suisses, aux côtés du Grand Bouvier suisse, du bouvier bernois et du bouvier d’Entlebuch. Pourtant, il reste bien plus rare que ses cousins. En Suisse, l’organisation ProSpecieRara, qui œuvre pour la préservation des espèces animales menacées, classe même l’Appenzell parmi les races à sauvegarder.
Élevage et santé : le bouvier d’Appenzell est-il une race robuste ?
Avec une base d’élevage relativement restreinte, la sélection doit être rigoureuse pour éviter les maladies héréditaires. Les éleveurs responsables jouent donc un rôle essentiel pour préserver la santé et la vitalité de la race.
Parmi les affections auxquelles cette race peut être sujette, on trouve des troubles articulaires comme la dysplasie de la hanche ou du coude, ainsi que l’ostéochondrose. Des problèmes oculaires (notamment la cataracte), des malformations cardiaques ou encore des tumeurs cutanées chez les chiens âgés peuvent également survenir.
Preuve de l’exigence en matière de sélection, seuls environ 10 % des chiots enregistrés entre 1963 et 2012 au Club suisse du Bouvier d’Appenzell ont été retenus pour la reproduction. Pour cette raison, le choix d’un éleveur sérieux est crucial si vous souhaitez adopter un chiot en bonne santé.
Quelle est l’espérance de vie du bouvier d’Appenzell ?
Lorsqu’il évolue dans de bonnes conditions, l’espérance de vie de ce chien rustique peut aller jusqu’à 15 ans, voire plus dans certains cas.
Alimentation : quel type de nourriture pour ce chien ?
L’alimentation joue un rôle clé dans la santé et la forme physique du bouvier d’Appenzell. Pour rester aussi alerte et musclé que ses ancêtres des Alpes suisses, ce chien a besoin d’une ration équilibrée et adaptée à son niveau d’activité.
Malgré sa vivacité, il a des besoins alimentaires modérés par rapport à sa taille. Une nourriture trop riche ou trop calorique, surtout chez le chiot en croissance, peut entraîner un surpoids et favoriser l’apparition de troubles articulaires. Mieux vaut donc privilégier une alimentation de qualité, bien dosée, et éviter les excès.
Les bouviers d’Appenzell sont-ils gourmands ?
Oui, les Appenzells aiment manger et ne sont pas très difficiles. Cela ne veut pas dire qu’il faut les priver, bien au contraire : un Appenzellois actif a besoin d’une ration adaptée pour rester en forme. Il suffit simplement de bien doser ses repas pour éviter les excès… tout en lui faisant plaisir !
Vous trouverez un large choix de nourriture pour chiens de qualité dans la boutique en ligne de zooplus.
Les bouviers d’Appenzell ont un fort besoin de se dépenser.
Achat : les points à connaître avant d’adopter un bouvier d’Appenzell
Si vous envisagez d’accueillir un bouvier d’Appenzell chez vous, il est essentiel de vous tourner vers un éleveur sérieux, soucieux du bien-être de ses chiens et du respect des standards de la race. Prenez le temps de poser des questions, de visiter l’élevage et d’observer les conditions de vie des animaux. Une autre option consiste à vous rapprocher des refuges ou associations : il arrive que des bouviers d’Appenzell pure race (ou croisés) y attendent une nouvelle famille.
Combien coûte un bouvier d’Appenzell ?
Pour un chiot en bonne santé, bien sociabilisé, vermifugé et vacciné, le prix à prévoir varie généralement entre 1 000 et 1 200 euros. Ce tarif peut varier légèrement selon l’élevage, la lignée ou les garanties proposées, mais méfiez-vous des offres trop alléchantes : un prix très bas cache souvent des conditions d’élevage peu fiables.
Conclusion : un compagnon loyal pour des maîtres actifs et expérimentés
Le bouvier d’Appenzell est un chien vif, intelligent et profondément attaché à sa famille. Issu des montagnes suisses, il a conservé l’énergie, la loyauté et l’instinct de protection qui faisaient de lui un précieux allié des fermiers. Ce n’est pas un chien de salon, mais un véritable partenaire pour les personnes dynamiques, capables de lui offrir une vie bien remplie, entre longues balades, sports canins et interactions stimulantes.
Sociable avec les siens, méfiant sans être agressif avec les étrangers, il demande une éducation cohérente, de la disponibilité et une bonne dose de patience. Ce n’est pas le choix le plus simple pour un premier chien, mais entre de bonnes mains, il se révèle un compagnon exceptionnel, fidèle, équilibré et toujours partant pour l’aventure.
Portrait du bouvier d’Appenzell
Caractéristiques :
Le bouvier d’Appenzell fait partie des quatre races de bouviers suisses. Ce chien de travail sportif est encore utilisé aujourd’hui dans sa région d’origine pour conduire le bétail.
Caractère :
Dynamique, confiant, vigilant, volontaire
Hauteur au garrot :
Mâles : 52-56 cm, femelles : 50-54 cm
Poids :
25-32 kg environ
Pelage :
Poil de couverture dur et court avec un sous-poil dense. Sa robe est tricolore : base noire ou brun havane, agrémentée de marques blanches et feu nettes, notamment une ligne blanche sur le museau et des extrémités de pattes blanches.
Soins au pelage :
Brossage hebdomadaire pour éliminer les poils morts. Lors de la mue, brosser plus fréquemment.
Besoin d’exercice :
Chien dynamique au grand besoin de se dépenser. S’il ne garde pas de troupeau, envisager des sports canins tels que l’agility.
Convient aux débutants :
Ne convient pas vraiment aux débutants, sauf dans certains cas (pour la garde de bétail dans une ferme par exemple).
Aboiements :
Aime aboyer, fort et souvent
Espérance de vie :
15 ans
Maladies typiques :
Dysplasie de la hanche ou du coude, affections oculaires (cataracte), tumeurs cutanées (chez les chiens âgés)
Prix :
1 000 à 1 500 euros
Nomenclature FCI
Groupe 2 – Chiens de type Pinscher et Schnauzer – Molossoïdes et chiens de montagne et de bouvier suisses
Origine :
Suisse
Kerstin S.
J’ai commencé ma carrière de rédactrice sur le forum zooplus. En 2011, certains passionnés de chat de ce forum ont lancé un magazine sur les animaux. En parallèle de mes études j’ai alors pu écrire quelques articles pour ce magazine. Actuellement, je suis une heureuse propriétaire de chien qui aime écrire sur le thème de la santé et des animaux.
Le Spitz nain, également appelé loulou de Poméranie ou encore Poméranien, est une race de chien miniature originaire de la province de Poméranie, un territoire à cheval entre l’Allemagne et la Pologne. Si ce n’est pas par sa taille que le Spitz nain impressionne, c’est sans aucun doute par son caractère amical, son assurance et son énergie. Pas étonnant que de plus en plus de chiens de cette race miniature gagnent le cœur des amoureux des animaux !
Le joyeux bouledogue français, ou bulldog français, est un sympathique petit animal qui charmera rapidement tous les amoureux des chiens, grâce à ses mignonnes petites oreilles de chauve-souris son grand besoin de câlins.
Autrefois utilisé comme chien de berger, le Berger Australien, chien de taille moyenne au pelage magnifique, a besoin qu’on lui propose des activités diverses et stimulantes, qui lui permettront de s’épanouir physiquement et mentalement. Apprenez l'essentiel sur cette belle race de chien dans notre article.